La fin des notes à l'école ?

Le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, s'est dit favorable à une "évolution de la notation", lors du congrès de la Peep. Un pavé dans la mare dans un débat qui agite la communauté enseignante depuis de nombreuses années. Partisans et adversaires du système actuel s'affrontent sur cette question.


L'Afev (association d'aide aux devoirs pour enfants défavorisés) plaide, depuis 2010, pour la suppressions des notes, au nom du bien-être de l'enfant. Accusée de pousser les élèves à la compétition, la notation est néfaste à l'estime de soi, détériore les relations familiales et peut engendrer de la souffrance scolaire. Une pétition [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] reprenant ces arguments circule sur internet depuis lors. Plusieurs personnalités l'ont signée dont l'écrivain Daniel Pennac, le pédopsychiatre Marcel Rufo, le généticien Axel Kahn, le psychiatre Boris Cyrulnik ou encore le défunt directeur de Sciences-Po, Richard Descoings.

Du côté des associations de parents d'élèves, la FCPE et la Peep s'interrogent également sur le bien fondé du système actuel, au nom de la souffrance des enfants face à une sanction sur la copie. Les enseignants, quant à eux, semblent plus divisés, estimant surtout que le débat porte plus globalement sur la notion même d'évaluation des élèves. Quant aux parents eux-mêmes, la majorité continue de plébisciter les notes sur 20.

La réflexion du gouvernement sur cette question vient donc d'être lancée. La loi d'orientation sur l'école prévue en octobre prochain devrait poser plus clairement les termes du débat.

Bon, de nos jours note ou pas note l'enfant à de plus en plus de mal à s'en sortir à l'école. L'élève profit-il d’écoute de la part de ses enseignants et de ses parents ? Voilà la bonne question à se poser.

Personnellement, je penses qu'une certaine aide de l’extérieur ne peut faire que du bien à nos enfants qui sont en difficultés scolaire. On m'a conseillé, il y a quelque temps une association sur le val d'Europe qui intervienne dans l'aide aux devoirs. Pourquoi est-ce intéressant ? Parce que les profs sont compétents et de confiance, les diplômes et l'identité sont vérifiés. J'ai adhéré et j'en suis satisfait mon enfant à progresser avec son professeur de français.

Effectivement je suis passé par une association pour mon fils qui avait des difficultés au collège. Maintenant il est sur les rails et bien dans sa tête.

Je pense que l'école doit répondre à un besoin de progression cognitive sans avoir recours à la notion d'échec trop cristallisée par les notes.

Je pense que les notes sont un faux problème !

Dans une école très à l'écoute des psy divers et pleine de très bons pédagogues, on a réfléchi, beaucoup réfléchi...
Eurêka, nous allons supprimer les notes traumatisantes... Mettons des lettres À B C D E... Comment ne pas y avoir pensé avant !

Mais voilà, au bout de quelques temps, voilà nos petits traumatisés par leurs E ou leurs D.... Que faire ?.... on se réuni, on réfléchi, on lis les thèses des plus grands psy.... Mais oui, mais c'est bien sûr, on va utiliser des couleurs. C'est joli les couleurs, non ? C'est ça la solution...

Mais voilà, au bout de quelques temps, les couleurs prennent des allures monstrueuses et les rouges traumatisent nos petis... Que faire ? Stages séminaires.... Illumination ! Alléluia ! Nous allons utiliser des mots. C'est bien les mots, c'est clair et net. Nous avons enfin trouvé !

Mais voilà, au bout de quelques temps, les "non acquis" frustrent nos petits... Il faut absolument trouver autre chose... Que faire ? Concertaions, discussions, débats, décrets, réformes... Mais que nous étions bêtes ! Nous avions la solution devant le nez : nous allons utiliser les smileys, c'est sympathique un smiley !

Mais voilà, au bout de quelques temps, fait pleurer les enfants... Que faire ?

Ben les pédagogues ont trouvé finalement la solution : plus de devoirs, plus d'évaluations donc plus de larmes. Les grand pédagogue prennent maintenant le temps de manger le midi car plus de corrections... Finalement c'était tout simple !
[center]